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 III - Une journée du roi (1682)

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H-P. Eirene Darcy
H-P. Eirene Darcy

ㄨ Lettres : 128



Au delà des apparences
Relations :

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MessageSujet: III - Une journée du roi (1682)   III - Une journée du roi (1682) EmptyJeu 19 Avr - 9:53


→ sous LOUIS XIV

Bien que sur TTC, le Roi ne soit pas joué, la vie de Versailles est très influencée par la présence du monarque, et chacun se doit de tenir compte de ses occupations et de l'étiquette liée à sa présence.

une journée du roi

Le petit lever
8 h : Heure du petit lever, le premier valet, qui a passé la nuit au pied du lit du roi sur lit d'appoint, s’approche de celui-ci et murmure : « Sire voilà l’heure ». Suivaient les premiers chirurgiens qui examinaient le roi. Entrait le premier gentilhomme de la chambre du Roi. Il ouvrait le rideau du lit. Six personnes, les garçons de chambre, étaient déjà entrées dans la pièce.
8 h 15 : C'est l’« entrée familière » par les arrières des membres de la famille royale (collatéraux mais pas les cousins), des princes du sang, le premier médecin, le premier chirurgien, le premier valet de chambre. Ensuite ce sont les « grandes entrées », les officiers de la Couronne, le grand chambellan, le grand-maître de la garde-robe, le premier valet de garde-robe et quelques seigneurs que le roi veut honorer. Tous les assistants se dirigeaient vers le cabinet des conseils. Un aumônier les attendait. L’office durait un quart d’heure ; le roi le suivait de son lit. On introduisait ensuite le barbier et le valet du cabinet des perruques. Le roi en choisissait une et sortait du lit, chaussait ses mules, enfilait sa robe de chambre, s’asseyait sur un fauteuil. Le grand chambellan lui ôtait son bonnet de nuit. Le premier barbier commençait à le peigner et le raser (tous les deux jours).

Le grand lever
8 h 30 : Petite Entrée du médecin et du chirurgien ordinaire, l’intendant et le contrôleur de l’argenterie, le premier valet de la garde-robe, puis « entrée d'affaires » des gentilshommes titulaires de « brevet d’affaires ». Le roi s'installait sur sa « chaise d'affaire », le barbier achevait de le peigner et de lui ajuster sa perruque du lever, moins haute que celle de la journée.
C'est alors l'« entrée de la chambre » : le grand aumônier escorté des aumôniers de service trimestriel, les ministres, les conseillers d'État, les maréchaux de France, le grand veneur, le grand louvetier, le grand maître des cérémonies. Le roi en profite pour retirer sa robe de chambre, le maître et le premier valet de la garde-robe lui ôtent sa chemise de nuit. Puis ils lui passent une nouvelle chemise qui a été apportée par un fils de France ou le grand chambellan. Le roi se lève alors de son fauteuil, et on l'aide à ajuster son haut de chausse ; le grand-maître de la garde-robe ceint l'épée au roi, lui passe le reste des vêtements : la veste, le justaucorps et la cravate.
Entrent les « gens de qualité », chacun donne son nom à l’huissier. Il y avait désormais au moins 50 personnes dans la pièce.

Le déjeuner
9 h : le Roi prenait le déjeuner : deux tasses de tisane ou de bouillon. Il ôtait sa robe de chambre et le Dauphin lui tendait sa chemise. On offrait au Roi sa cravate, il en choisissait une. On lui tendait trois mouchoirs, il en prenait deux. L’horloger remontait sa montre, il s’agenouillait sur le prie-dieu et faisait ses prières. Enfin, il changeait de perruque et passait dans son cabinet de travail.

Occupations de la journée
9 h 30 : Rendez-vous avec les ministres dans le Cabinet du Conseil où les ordres seront donnés pour la journée.
10 h : Messe. Au retour de celle-ci, le roi s’enquérait des placets. Ce sont des requêtes écrites, qu’au début de son règne Louis XIV lisait personnellement. Tout le monde pouvait en formuler.
11 h : le roi tient son conseil.
Le dimanche : le plus important, on y débattait des questions les plus graves.
les lundi et mercredi : Conseil d’État ou « Conseil d’en Haut ».
Le samedi : Conseil des Finances.
Le jeudi : audience des jardiniers et architectes.
Le vendredi : confession. On vit là un siècle de grande dévotion. Le roi, sous l'influence de Madame de Maintenon, devint très dévot. Tous ses confesseurs furent jésuites (l'un des plus connus restera le Père Lachaise). Le confesseur parti, il lui arrivait de convoquer ses musiciens.
13 h : Dîner au « Petit Couvert » (voir l'article étiquette de la cour royale) où seul son frère peut s'asseoir.
14 h : Retour au cabinet pour se changer. Puis chasse ou promenade. Le roi sortait tous les jours. Il ne chassait plus à cheval depuis qu’il s’était cassé le bras en 1684, mais conduisait habilement une voiture découverte. Le roi adorait ses jardins. Il écrivit un guide pour mieux les visiter. Dans la promenade, Le Notre ou Mansart l'accompagnait, à qui il posait de nombreuses questions. Ou bien il accompagnait les dames à Trianon ou à Marly.
17 h : Retour. Changement de vêtement et « salut » dans la chapelle.
19 h : Appartements. C’est le nom des réjouissances qui avaient lieu dans le Grand Appartement. On y jouait aux cartes, au billard, on y dansait également.
22 h : Souper au « Grand Couvert » où étaient conviés les membres de la famille royale.
23 h : Coucher. Même cérémonial qu’au lever (en version abrégée cependant), agrémenté de la cérémonie du bougeoir où jour après jour changeait l’heureux bénéficiaire qui avait l’honneur de tenir le bougeoir du roi.

les soirées d'appartement

Les soirées d'appartement se tenaient plusieurs soirs par semaine de 19 à 22 heures. Le jeu tenait une place importante à la cour. L’hiver, il constituait l’une des principales activités à côté de la conversation. Une distinction fut établie entre les jeux de hasard (basette, lansquenet, joc, trou-madame...), en principe bannis, et les jeux de commerce (piquet, trictrac, whist...), faisant appel à l’intelligence du joueur. Les jeux en vogue évoluèrent au long des règnes, mais les plus joués restent le joc et le lansquenet.

l'hygiène

Les courtisans ne bénéficiaient pas de commodités fixes comparables à celles d'aujourd'hui. Pour autant, et contrairement à ce qui est souvent rapporté, on ne se soulageait pas sous un escalier ou dans un endroit plus ou moins discret. Des porteurs mettaient à disposition des seaux pour assurer quelque commodité, moyennant une petite rétribution.
Les demoiselles masquaient leur mauvaise haleine avec des plantes aromatiques telles que cannelle, clou de girofle, fenouil, menthe, marjolaine, thym, pouliot, fleur de lavande ou mélilot.
Les cheveux ne doivent pas être mouillés ; ils sont frisés au fer, coiffés pour être dégraissés. Il arrive que le temps manque pour la coiffure, alors on met la perruque. Les hommes se baignent nus, les femmes ont une chemise spéciale.
Les femmes aussi reçoivent pendant leur bain par leurs femmes de chambre, les « baigneuses » qui préparent le « bain de modestie » (sachets de poudre d'amande, d'écorces d'orange, de racines d'iris parfumant le bain et assouplissant la peau). Elles le prennent le matin, le cérémonial de la toilette peut durer quatre heures pour la reine. C'est l'occasion de prendre des leçons de langue, de faire venir un professeur. Le bain n'est pas un moment de détente complète. Le petit déjeuner n'existe pas alors, les gens ont coutume de prendre une tasse de liquide chaud durant le bain.

la mode

MASCULINE :
Au début du règne, la mode masculine, encouragée par Louis XIV, changeait souvent, plus fréquemment que la mode féminine. On portait des rubans, jusqu’à 300 aulnes et aussi des bijoux. Le roi dansait fardé de rouge et de rose. Les hommes l'imitaient en se mettant de petits bouts de taffetas découpés en comètes, en étoiles ou en lunes.
La gent masculine portait également de fausses hanches, de faux mollets avec les bas, des attelles pour rectifier les épaules tombantes, mais elle portait aussi des chaussures à talons hauts pour éviter de se salir en marchant dans les rues boueuses des villes.

FÉMININE :
Pendant longtemps, les femmes furent habillées par des tailleurs masculins, mais les couturières finirent par se faire reconnaître. Les plus connues furent Madame Villeuneuve et Madame Charpentier.
La mode féminine quant à elle, était bien souvent dictée par les maîtresses royales. Les dames dépensaient alors sans compter pour leurs toilettes et affichaient leurs richesses sur la garniture de leurs jupes faites de brocarts d’or, damas, satin, velours, le tout surchargé de dentelles, passementeries, de prétintailles (découpes d'étoffes qui servaient d'ornement sur les vêtements féminins). Les falbalas (bandes d'étoffe froncées en largeur garnissant les toilettes féminines) firent leur apparition vers 1676 et les déshabillés, au sens de toilettes simples, non habillées, vers 1672.
Les pièces principales de la toilette féminine se composaient de robes ou jupes accompagnées de corsets (appelés « grand corps »), une quantité impressionnante de tissus, de bout d'étoffes, de dentelles que l'on fixait dans la journée avec des épingles.

source : wikipédia versailles.
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III - Une journée du roi (1682)

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